J ‘ai honte.
Tout autours de moi me semble bien gris et froid .
Tous me semblent bien mornes et rogues.
Et moi ?
Moi, je suis heureuse.
Heureuse de ces petits riens, de ces grands beaucoup existants car tu es là.
Je m’en promène en cœur léger, en âme apaisé, comme protégée au creux de ces tourmentes que le vent pourtant ne manque pas d’apporter devant ma porte, agacé de ne pouvoir rentrer.
Mon cœur est hissé, comme mon âme, au presque parfait que tu conjugues allégrement, m’habillant de la forme exemplaire en juste exception de toi.
Tout ce que je suis n’est que désir pour toi.
Cela semble léger comme attitude n’est-ce pas ?
L’on pourrait m’espérer plus inquiète ou soucieuse de l’avenir si moche décrit partout.
Et bien non.
Je ne suis qu’amour, entendant le murmure incessant de la vie qui trouve toujours son chemin vers le soleil, vibrant en ta lumière, baignant en ta douceur, buvant l’exquis élixir de vie, gorgée du sentiment d’existence.
Tu fais que je ressens resplendir et non étioler ce monde, quoiqu’on en dise bien né, me conférant cette liberté inattendue et convoitée de la factualité de tous les meilleurs possibles même si l’idéal modélisé tend au plus prés du zéro, en clef des secrets.
Je glisse un « n’oublies pas que je t’aime » à toi qui me lis à livre ouvert, si merveilleusement relié à ces infinies douceurs inventées par toi et, bien sûr, je ne devrais pas, me montrant alors comme la ravissante idiote que l’on attend d’une amoureuse, avec ces « ho » et ces « ha » en bouche formés au plus profond savoureux, balançant ses petites fesses en espérant quelles soient douces, perchée en absolue légèreté de l’être en déraison d’aimer certes, cependant, au sein de la joliesse la plus exquise en xxl.
Alors?
Non, je n’ai pas à rougir ou bien dans sa version rose, celle accordée au plaisir, à celui d’être avec toi.
Je déclare mon amour, mais peut être est ce trop solennel, pourtant tant pis, je me lance hop là, que dans ce monde devenu si bas, je suis à toi, je ne veux que toi, simplement toi...
-« ......Et là-dessus, cette femme fait une espèce de grimace, sa bouche se tortille en diable et elle se met à rendre tripes et boyaux comme ça, là, au milieu du wagon de ce métro presque bondé.
Te rends tu compte ?
Elle était bourrée!
Moi, j’ai eu de la chance, mais l’autre fille devant moi, elle en a eu plein ses Louboutin …
Beurk ?
Oui, oui, tu as raison …
Il faut que je raccroche, je suis arrivée.
Je te rappelle toute à l’heure.
Bisous. »
Morale ?
Il faut toujours se méfier d’une fille trop en rosé, cela peut faire tâche dans n’importe quel pan du ka(r)ma.
- « Que veux tu ?
- Uniquement toi. »